jeudi 29 octobre 2009

Chapitre II : L’hôtel d’Espagne, les œuvres du peintre José Carlos Ramos Gálvez et la créolité.

Samedi 29 août, nous laissons l'hôtel Bolivar pour l'hôtel d’Espagne situé en face du couvent des Franciscains à deux rues de la Place d'Armes. L'hôtel est une ancienne et immense maison coloniale remarquablement bien entretenue, pleine de sculptures grecques, de peintures de Cuzco et de parquets odorants la cire d'abeille. Le personnel est très gentil, c’est une grande et belle famille. Les prix sont très variés et accessibles à la jeunesse.
Dans l'après-midi par paresse nous n'allons pas à la procession de sainte Rose et nous passons le début de notre journée dans la maison de notre ami peintre José Carlos à Miraflores. Depuis 1976 José Carlos peint les rêves du Libérateur Simon Bolivar et l'âme de ses chevaux. En juin de cette année il a fait une apparition à Panama avec 4 œuvres où j'ai découvert l'humanité de ses quadrupèdes, qui sont sans doute les centaures des rêves bolivariens du Libérateur protégeant les symboles républicains.
A 16 h José Carlos nous emmène à un anniversaire créole à Barranco où il retrouve son frère. La maison n’a pas de toit ! Elle est bien à l'image de notre génération de noctambules en voie de disparition, décapitée par la perte des utopies qui nous enchantaient tant.
La chanteuse Rosa Guzmán se rappelle de nos noms !
Un Monsieur, Beto Loayza, qui ne m'avait jamais vu, sait qui je suis : « L’homme à la récolteuse de pommes de terre ». Nous avons un ami en commun : Juan Foronda. Avec son portable j’entre en communication avec Juan qui habite à Nasca. Je vous laisse apprécier avec le diaporama la convivialité de cette réunion de vieux bohémiens. Autrefois il n’y avait qu’un seul verre qui circulait entre nous dans une grande fraternité et communion alcoolique. Il semble que cette habitude s’est perdue.
Le jour suivant, le 30 dans l'après-midi, apparaissent les parents de Roxana à notre hôtel. Ils nous accompagnent saluer d’autres anciens amis : Zoila et Fernando. Ci joint des photos d'eux dans notre appartement en 1977, pendant le couvre feu décrété sous la présidence de Général Francisco des Morales Bermúdez.

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